Regard sur les œuvres du pointilliste Theo Van Rysselberghe
Regards sur le travail de Theo Van Rysselberghe, un des disciples du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Pointillisme: Disciple du divisionisme!
Théo van Rysselberghe, né à Gand le 23 novembre 1862, et mort à Saint-Clair au Lavandou (Var) le 13 décembre 1926, est un peintre belge, connu pour avoir été l'un des principaux représentants du divisionnisme en Belgique. Il a fait partie du deuxième courant, pointilliste, de l'école de Laethem Saint Martin.
Acquis aux idées anarchistes, ami intime d’Élisée Reclus et de Paul Signac, il donne des dessins à la presse libertaire dont Les Temps nouveaux de Jean Grave de 1897 à 1911.
Théo van Rysselberghe, de la famille van Rysselberghe, est le frère de Charles Van Rysselberghe et Octave van Rysselberghe, tous les deux architectes. Il épouse Maria Monnom en 1889. Ils ont une fille, Élisabeth (née en 1890), qui sera la mère de Catherine, l'unique enfant d'André Gide.
Après ses études à l'Académie des beaux-arts de Gand et à l'Académie de Bruxelles sous la direction de Jean-François Portaels, Théo van Rysselberghe participe à une exposition au Salon de Bruxelles pour la première fois en 1881. Vers 1886-1887, il découvre l'œuvre de Georges Seurat en compagnie d'Émile Verhaeren. Ami d'Octave Maus, il est un des membres fondateurs en 1883 du groupe bruxellois d'avant-garde Les Vingt. À la fin du XIXe siècle, le pointillisme de ses peintures fait place à une composition à larges touches allongées. Comme Georges Seurat et Paul Signac, il réalisa de nombreux paysages marins. Il a aussi réalisé des gravures qui sont moins connues.
L'année suivante, il voyage (en suivant les traces de Jean-François Portaels) en Espagne et au Maroc avec son ami Frantz Charlet et le peintre asturien Dario de Regoyos. Il admirait tout particulièrement les « vieux maîtres » au musée du Prado. À Séville, ils rencontrent Constantin Meunier, et son fils Charles, dit Karl, qui peignait une copie de la Descente de la Croix de Pedro de Campaña. De ce voyage en Espagne, il ramène les portraits suivants : Femme espagnole (1881) et La Sévillane (1882). Il reste quatre mois à Tanger, pour y pratiquer le dessin et la peinture des scènes pittoresques de la rue, de la kasbah et des souks : Cordonnier de la rue arabe (1882), Garçon arabe (1882), Repos de garde (1883).
Il y retournera à deux reprises, en 1883-1884 puis en 1887-1888.
De retour en Belgique, il montre environ trente œuvres de son voyage au Cercle Artistique Littéraire et à Gand. Elles rencontrent un succès instantané, en particulier Les fumeurs kef, Le vendeur d'oranges et un Paysage marin du détroit (soleil couchant), Tanger (1882). En avril 1883, il expose ces scènes de la vie quotidienne Méditerranée au salon de L'Essor à Bruxelles devant un public enthousiaste. C'est aussi à cette époque qu'il se lie d'amitié de l'écrivain et poète Émile Verhaeren, qu'il allait plus tard présenter à plusieurs reprises. En septembre 1883, Van Rysselberghe se rend à Haarlem afin d'étudier la lumière dans les œuvres de Frans Hals. Le rendu précis de la lumière continuera à occuper son esprit. Là, il a également rencontré le peintre américain William Merritt Chase. Il peint alors ses premières œuvres pointillistes sur le modèle de Georges Seurat . Il fait ensuite partie du groupe La Libre Esthétique dont il exécute une affiche (1896).
Source: Wikiart
Regard sur les œuvres du pointilliste Albert Dubois Pillet
Regards sur le travail de Albert Dubois Pillet, un des disciples du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Disciple du pointillisme !
Albert Dubois, dit Albert Dubois-Pillet, né le 28 octobre 1846 à Paris et mort le 18 août 1890 au Puy-en-Velay, est un peintre et officier français
Il expose au Salon des indépendants en 1884 un Enfant mort, tableau dont Émile Zola s'inspirera pour un passage de son roman L'Œuvre (1886). À l'occasion de la création de la Société des indépendants, dont il est un des cofondateurs, il rencontre Paul Signac et Georges Seurat dont il devient l'ami.
Représentatif du mouvement du pointillisme, Albert Dubois-Pillet débat avec eux de la peinture, de la couleur. Jules Christophe écrit : « Dubois-Pillet ne se voua à la technique nouvelle (division du ton, mélange des couleurs sur la rétine) qu'en 1887, après la scandaleuse (on m'entend) manifestation de Georges Seurat… Mais, depuis ce moment, toujours en éveil, inquiet, il cherche, il cherche, il chemine, courageux, plus, aventureux, vers la muse Certitude, avec, sous le bras, la traduction de la Théorie des Couleurs de Sir O. N. Rood, professeur de physique à New York. Et ses investigations dans cette bible l'ont conduit à une division du ton plus affinée encore2. »
Source: Wikipédia
Regard sur les œuvres du pointilliste Henri Edmond Cross
Regards sur le travail de Henri Edmond Cross, un des maitres du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
1854-1910 : Cross !
Peintre naturaliste dans un premier temps, Henri-Edmond Cross se rapproche petit à petit des néo-impressionnistes, séduit par les idéaux libertaires de ces derniers. Dès 1896, il a d’ailleurs offert des dessins, aquarelles et lithographies à Jean Grave pour son journal anarchiste Les Temps Nouveaux. Toujours suivant cette mouvance idéologique, Cross a pu se lier d’amitié avec des personnalités telles que Charles Angrand, Théo van Rysselberghe ou encore Maximilien Luce, qui fait son portrait. C’est avec Paul Signac qu’il adopte, en 1891, la technique du divisionnisme, fondée quelques années plus tôt par Georges Seurat.
Le peintre se distingue par son trait de pinceau généreux dans des tons de couleurs clairs et nets. C’est lorsqu’il choisit de s’établir dans le Var, dans les années 1890, que Cross commence véritablement à intégrer les sujets provençaux à son travail. Son œuvre influence notamment les peintres fauves par la suite, comme Henri Matisse, et s’inscrit dans le courant pointilliste qui se développe fortement dès la fin du XIXème siècle. Le peintre meurt à Saint-Clair (Lavandou) en 1910, à l’âge de 54 ans.
Source: Galerie Alexis Pentcheff
Regard sur les œuvres du pointilliste Camille Pissaro
Regards sur le travail de Camille Pissaro maitre du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
1886-1894 : Pissarro le pointilleux !
Travailleur acharné, Pissarro mène ses recherches plastiques avec une inventivité toujours renouvelée et produit une oeuvre considérable, inspirée par son cadre de vie rural. Découvrez son passage par la technique du néo-impressionnisme, ou pointillisme, pendant presque 10 ans.
Fervent néo-impressionniste à partir de 1886, il renonce pourtant à cette technique en 1894. Mais pourquoi ?
Qu'est ce que la technique néo-impressionniste ?
Le néo-impressionnisme ou pointillisme est une technique qui consiste à peindre une surface colorée avec de multiples petites touches de couleur pure. Par un effet de contraste, une couleur plus intense se recompose alors dans la rétine du spectateur. Cette technique a été élaborée dans les années 1880 par le peintre Georges Seurat (1859-1891) à partir des travaux du chimiste Michel-Eugène Chevreul avant d’être théorisée par Paul Signac (1863-1935).
Source: Grand Palais
Regard sur les oeuvres du pointilliste Paul Signac
Regards sur le travail de Paul Signac maitre du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Le pointillisme de Paul Signac
Paul Signac, né à Paris le 11 novembre 1863, où il meurt le 15 août 1935, est un artiste peintre paysagiste français, proche du mouvement libertaire, qui donna naissance au pointillisme, avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Cofondateur avec Seurat de la Société des artistes indépendants dont il fut président, il est ami avec Victor Dupont, peintre fauve et vice-président du Salon.
Il commence à peindre en 1882 à Montmartre (atelier d'Émile Bin [1825-1897], où il rencontre le père Tanguy), dans l'atelier de la rue Constance et se perfectionne seul sous l'influence des impressionnistes. Il se lie d'amitié avec les écrivains symbolistes, demande des conseils à Monet qui accepte de le rencontrer et dont il restera l'ami jusqu'à la mort du maître. Le jeune Signac participe au premier Salon des Indépendants en 1884 avec deux toiles : Le Soleil au pont d'Austerlitz et L'Hirondelle au Pont-Royal ; il participe aussi à la fondation de la Société des artistes indépendants. Il rencontre Georges Seurat qui expose Une baignade en 1884 à Asnières. Une constante de sa vie est le besoin d'évasion.
Signac travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irridiation. Enfin, le peintre devra choisir une touche proportionnée à la dimension du tableau. En 1885, son intérêt pour « la science de la couleur » le pousse à se rendre aux Gobelins où il assiste à des expériences sur la réflexion de la lumière blanche.
Source: Wikipédia
Regard sur les oeuvres du pointilliste Georges Seurat
Regards sur le travail de Seurat maitre du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Le pointillisme de Georges Seurat
Georges-Pierre Seurat, né à Paris le 2 décembre 1859 et mort le 29 mars 1891, dans la même ville, est un peintre et dessinateur français, pionnier de la technique de chromo-luminarisme, ou peinture optique, appelée plus couramment pointillisme, divisionnisme ou néo-impressionnisme. Peintre de genre, figures, portraits, paysages animés, paysages, peintre à la gouache, dessinateur.
Georges-Pierre Seurat naît le 2 décembre 1859 à Paris, dans une famille bourgeoise. Son père Chrysostome Antoine Seurat, un huissier de justice auprès du tribunal de la Seine, est un homme solitaire, un caractère dont hérite son fils. Sa mère, Ernestine Faivre, a une sœur, Anaïs, épouse de Paul Haumonté, marchand de toile et peintre amateur qui comptera dans la première formation du jeune Georges. Georges Seurat peindra sa tante sur son lit de mort en 1887.
Source: Wikipédia
Regard sur les oeuvres du pixel artiste Invider
Regards sur le travail de Invider Space invaders pixel art
Sa démarche artistique — L’invasion — a commencé le jour où Invader a posé le premier Space Invader dans une rue de Paris, près de la place de la Bastille en 1996.
Space invaders pixel art
Sa démarche artistique — L’invasion — a commencé le jour où Invader a posé le premier Space Invader dans une rue de Paris, près de la place de la Bastille en 1996. Cette œuvre, maintenant recouverte d'une couche d'enduit, est pour l'artiste devenue un Space Invader fossilisé, pris dans les sédiments de la ville. Le programme de cette « invasion » commence réellement en 1998.
La démarche d’Invader se résume à trois points : la rencontre entre la mosaïque et le pixel, la transposition d’un jeu vidéo dans la réalité et un processus d’invasion à l’échelle planétaire.
Paris, considéré comme son berceau, est le lieu de la plus forte concentration de ces « virus urbains ». Invader se définit lui-même comme un hacker de l’espace public propageant dans les rues un virus de mosaïque. La rue est sa toile, ses interventions des dons à la ville et à ses habitants.
En janvier 2021, Space Invaders étaient répartis dans soixante-dix-neuf villes du monde entier. Suivant un argument commun aux représentants du street art, l'artiste considère que les musées et les galeries d'art ne sont pas accessibles à tous, c'est pourquoi il installe son travail dans des espaces publics, le rendant visible au plus grand nombre.
Source: Wikipédia
Regards sur l’oeuvre de Chuck Close
Regards sur l’oeuvre de Chuck Close. Par ses grands portraits Chuck Close nous convie à une expérience visuelle visant à nous interpeller sur la nature d’une image.
Par ses grands portraits Chuck Close nous convie à une expérience visuelle visant à nous interpeller sur la nature d’une image. Cultivant les faux-semblants, son travail nous amène à regarder la photographie autrement et à questionner le problème de l’objectivité de la vision face à l’objectivité de la pensée.
Fidèle à une ligne de travail ininterrompue du début des années 60 à aujourd’hui, Chuck Close nous présente trois séries de portraits, fruits de ses travaux les plus récents. Noir et blanc puis couleur, les deux premières sont photographiques tandis que la troisième se compose de lithographies d’après peinture.
D’un format conséquent (153 x 125 cm), les visages en gros plan nous tiennent d’abord à la distance qu’impose leur gigantisme, on les observe détail à détail, on scrute le reflet d’humanité qui passe par les regards, on tente de décrypter l’expression clé qui pourrait renseigner sur la disposition d’âme du modèle, on se prête au jeu de l’identification, ajoutant presque par réflexe une couche de sens à l’œuvre.
Cependant, au-delà de cette prime accroche, c’est à l’approche que le face à face prend intensité. A distance intime observons les taches blanches qu’on croyait de lumière, examinons les transitions entre les contours, parcourons sur l’image, la distance qui sépare le point le plus proche du point le plus éloigné de l’œil photographique. L’objet véritable de la représentation surgit alors, nous faisant comprendre que depuis le premier regard lancé à l’œuvre, c’est à une expérience visuelle que l’on prend part.
Admirateur de Nancy Graves, Sol LeWitt ou Richard Serra, Chuck Close se vexe quand on le rattache aux mouvements hyperréaliste et photoréaliste. Lui qui, à la manière de Cézanne au regard des Impressionnistes, a côtoyé ces groupes sans jamais réellement y adhérer, est plus proche de l’art minimal et de l’art conceptuel.
Ayant utilisé la peinture en noir et blanc puis en couleur, le pastel, l’aquarelle, des pastilles de papier, des grilles d’unités de couleurs contrastées, la gravure, le daguerréotype, c’est sur le procédé de fabrique de l’image que son travail se centre afin d’en questionner la perception.
Entremêlant investigations scientifiques et esthétiques, il utilise pour cette exposition la photographie, reproduite non pas par tirage mais selon des procédés nouveaux de l’estampe qu’il accompagne et supervise parfois pendant plus de deux ans.
Ainsi, en explorant le thème du rapprochement entre réalité et illusion, en excitant leurs points de rupture, ce sont les zones d’influences entre peinture et photographie qu’il met en lumière.
Précisément, lorsque l’on s’approche des taches de lumière blanche éblouissant la chevelure de Lucas Samaras, ou écumant le front de Jasper Johns, on ne voit plus un espace appartenant au monde de la représentation photographique, mais le grain d’un papier fait à la main renvoyant à la surface plane. Cela a pour effet de conférer une sorte de statut flottant à l’œuvre par le rappel inévitable du procédé de peinture consistant à laisser apparent le brun de la toile. Cette dualité entre élément du monde matériel et élément de l’espace feint est proprement pictural tout comme le sont les fonds noirs ou blancs.
De même, Chuck Close aborde le visage comme un site, un paysage à parcourir des yeux, où tout se joue dans les zones de transition entre les plans, de loin ce sont des zones cohérentes agencées par une nouvelle forme de perspective atmosphérique photographique, de près il y a une tension entre ces plans, des passages. D’un contour ectoplasmique on peut verser dans une peau de bronze, transiter par une oreille brumeuse de camaïeux, puis fréquenter une tempe au coloris magmatique avant de rallier l’œil, point d’appel et donc de focus du cliché.
Les œuvres de Chuck Close, anéanties par la reproduction photographique, ne s’articulent pas autour du corps et de sa représentation sociale mais autour de l’image et de sa forgerie (d’ailleurs, to forge en anglais ne signifie-t-il pas fabriquer de la fausse monnaie?). On peut à partir de là s’interroger sur le statut actuel de l’image et l’authenticité de son éloquence à l’heure du morphing, des logiciels de retouche et des imprimantes laser, effrayante perfection que la technologie produit dans sa froide efficacité.
L’artiste nous dirait sans doute, après avoir essayé toutes ces années de montrer les divergences d’objectivité de ses procédés de fabrication, qu’à la manière dont opère une lentille photographique, l’image est ce que l’œil humain en fait.
Source Antoine Isenbrandt