Regard sur les œuvres du pointilliste Léo Gausson
Regards sur le travail de Léo Gausson, un des maitres du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Pointillisme autour de Lagny sur Marne!
Léo Gausson est né le 14 février 1860 à Lagny-sur-Marne situé à une quarantaine de kilomètres à l'est de Paris.
La peinture fut l'essentiel de son art. Artiste complet, il pratiqua d'autres moyens d'expression comme le dessin, la gravure et la sculpture.
Léo Gausson, artiste novateur, participe avec enthousiasme aux deux mouvements qui ont pris naissance à peu d'intervalle, le néo-impressionnisme et le synthétisme basés sur des conceptions esthétiques différentes.
Ses tableaux se composent d’éléments simples : murs, maisons, routes, arbres. Il donne de l’importance à la touche et la couleur.
Léo Gausson est un peintre du néo-impressionnisme ou pointillisme. Il fait partie du «Groupe de Lagny» avec ses amis (Luce, Pissarro et Cavallo-Péduzzi), ils se regroupent pour peindre à Lagny et dans ses environs.
Ils peignent par JUXTAPOSITION de petites “touches” de COULEURS PRIMAIRES uniquement : le cyan (bleu), le magenta (rouge) et le jaune. C’est-à-dire qu’il peint en faisant des points ou petits traits : des «touches».
Léo Gausson s’est dirigé ensuite vers une période dite synthétique. Il travaille en aplats colorés, les formes sont simplifiées et parfois il dessine des contours.
Période néo-impressionniste
Affiche pour la Lessive Figaro (avant 1896).
Il fait la connaissance de deux xylographes, Maximilien Luce et Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi, dans la maison du graveur Eugène Froment, qui avait formé Luce . Ensemble, ils s'intéressent et étudient les principes scientifiques appliqués à l'art. C'est le moment où s'élabore le néo-impressionnisme, dont les plus éminents, Georges Seurat et Paul Signac, soutenus par le maître Camille Pissarro, forment le groupe initial. Gausson et ses amis pressentent toute l'importance que constitue l'ouvrage d'Eugène Chevreul : De la loi du contraste simultané des couleurs.
En 1885, Gausson connaît parfaitement les principes de cette théorie et il les explicite dans une longue lettre à Émile Zola. L'œuvre de Gausson devient particulièrement novatrice en 1886, année où il réalise des œuvres selon l'étude du contraste simultané.
Source: Wikiart et ville de Lagny sur Marne
Regard sur les œuvres du pointilliste Maximilien Luce
Regards sur le travail de Maximilien Luce, un des disciples du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Divisionisme et pointillisme!
Maximilien Luce, né le 13 mars 1858 et mort le 6 février 1941 à Paris, est un peintre français. Militant libertaire, il produit de nombreuses illustrations engagées politiquement. Il est également graveur, portraitiste et affichiste.
Son premier tableau connu date de 1876. À partir de 1885, et durant une quinzaine d'années, il s'inscrit dans le mouvement néo-impressionniste : il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme), développée par Georges Seurat. Il revient par la suite à une facture plus classique, mais qui garde l'harmonie et la luminosité de sa première période.
Source: Wikiart
Regard sur les œuvres du pointilliste Theo Van Rysselberghe
Regards sur le travail de Theo Van Rysselberghe, un des disciples du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Pointillisme: Disciple du divisionisme!
Théo van Rysselberghe, né à Gand le 23 novembre 1862, et mort à Saint-Clair au Lavandou (Var) le 13 décembre 1926, est un peintre belge, connu pour avoir été l'un des principaux représentants du divisionnisme en Belgique. Il a fait partie du deuxième courant, pointilliste, de l'école de Laethem Saint Martin.
Acquis aux idées anarchistes, ami intime d’Élisée Reclus et de Paul Signac, il donne des dessins à la presse libertaire dont Les Temps nouveaux de Jean Grave de 1897 à 1911.
Théo van Rysselberghe, de la famille van Rysselberghe, est le frère de Charles Van Rysselberghe et Octave van Rysselberghe, tous les deux architectes. Il épouse Maria Monnom en 1889. Ils ont une fille, Élisabeth (née en 1890), qui sera la mère de Catherine, l'unique enfant d'André Gide.
Après ses études à l'Académie des beaux-arts de Gand et à l'Académie de Bruxelles sous la direction de Jean-François Portaels, Théo van Rysselberghe participe à une exposition au Salon de Bruxelles pour la première fois en 1881. Vers 1886-1887, il découvre l'œuvre de Georges Seurat en compagnie d'Émile Verhaeren. Ami d'Octave Maus, il est un des membres fondateurs en 1883 du groupe bruxellois d'avant-garde Les Vingt. À la fin du XIXe siècle, le pointillisme de ses peintures fait place à une composition à larges touches allongées. Comme Georges Seurat et Paul Signac, il réalisa de nombreux paysages marins. Il a aussi réalisé des gravures qui sont moins connues.
L'année suivante, il voyage (en suivant les traces de Jean-François Portaels) en Espagne et au Maroc avec son ami Frantz Charlet et le peintre asturien Dario de Regoyos. Il admirait tout particulièrement les « vieux maîtres » au musée du Prado. À Séville, ils rencontrent Constantin Meunier, et son fils Charles, dit Karl, qui peignait une copie de la Descente de la Croix de Pedro de Campaña. De ce voyage en Espagne, il ramène les portraits suivants : Femme espagnole (1881) et La Sévillane (1882). Il reste quatre mois à Tanger, pour y pratiquer le dessin et la peinture des scènes pittoresques de la rue, de la kasbah et des souks : Cordonnier de la rue arabe (1882), Garçon arabe (1882), Repos de garde (1883).
Il y retournera à deux reprises, en 1883-1884 puis en 1887-1888.
De retour en Belgique, il montre environ trente œuvres de son voyage au Cercle Artistique Littéraire et à Gand. Elles rencontrent un succès instantané, en particulier Les fumeurs kef, Le vendeur d'oranges et un Paysage marin du détroit (soleil couchant), Tanger (1882). En avril 1883, il expose ces scènes de la vie quotidienne Méditerranée au salon de L'Essor à Bruxelles devant un public enthousiaste. C'est aussi à cette époque qu'il se lie d'amitié de l'écrivain et poète Émile Verhaeren, qu'il allait plus tard présenter à plusieurs reprises. En septembre 1883, Van Rysselberghe se rend à Haarlem afin d'étudier la lumière dans les œuvres de Frans Hals. Le rendu précis de la lumière continuera à occuper son esprit. Là, il a également rencontré le peintre américain William Merritt Chase. Il peint alors ses premières œuvres pointillistes sur le modèle de Georges Seurat . Il fait ensuite partie du groupe La Libre Esthétique dont il exécute une affiche (1896).
Source: Wikiart
Regard sur les œuvres du pointilliste Albert Dubois Pillet
Regards sur le travail de Albert Dubois Pillet, un des disciples du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Disciple du pointillisme !
Albert Dubois, dit Albert Dubois-Pillet, né le 28 octobre 1846 à Paris et mort le 18 août 1890 au Puy-en-Velay, est un peintre et officier français
Il expose au Salon des indépendants en 1884 un Enfant mort, tableau dont Émile Zola s'inspirera pour un passage de son roman L'Œuvre (1886). À l'occasion de la création de la Société des indépendants, dont il est un des cofondateurs, il rencontre Paul Signac et Georges Seurat dont il devient l'ami.
Représentatif du mouvement du pointillisme, Albert Dubois-Pillet débat avec eux de la peinture, de la couleur. Jules Christophe écrit : « Dubois-Pillet ne se voua à la technique nouvelle (division du ton, mélange des couleurs sur la rétine) qu'en 1887, après la scandaleuse (on m'entend) manifestation de Georges Seurat… Mais, depuis ce moment, toujours en éveil, inquiet, il cherche, il cherche, il chemine, courageux, plus, aventureux, vers la muse Certitude, avec, sous le bras, la traduction de la Théorie des Couleurs de Sir O. N. Rood, professeur de physique à New York. Et ses investigations dans cette bible l'ont conduit à une division du ton plus affinée encore2. »
Source: Wikipédia
Regard sur les œuvres du pointilliste Henri Edmond Cross
Regards sur le travail de Henri Edmond Cross, un des maitres du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
1854-1910 : Cross !
Peintre naturaliste dans un premier temps, Henri-Edmond Cross se rapproche petit à petit des néo-impressionnistes, séduit par les idéaux libertaires de ces derniers. Dès 1896, il a d’ailleurs offert des dessins, aquarelles et lithographies à Jean Grave pour son journal anarchiste Les Temps Nouveaux. Toujours suivant cette mouvance idéologique, Cross a pu se lier d’amitié avec des personnalités telles que Charles Angrand, Théo van Rysselberghe ou encore Maximilien Luce, qui fait son portrait. C’est avec Paul Signac qu’il adopte, en 1891, la technique du divisionnisme, fondée quelques années plus tôt par Georges Seurat.
Le peintre se distingue par son trait de pinceau généreux dans des tons de couleurs clairs et nets. C’est lorsqu’il choisit de s’établir dans le Var, dans les années 1890, que Cross commence véritablement à intégrer les sujets provençaux à son travail. Son œuvre influence notamment les peintres fauves par la suite, comme Henri Matisse, et s’inscrit dans le courant pointilliste qui se développe fortement dès la fin du XIXème siècle. Le peintre meurt à Saint-Clair (Lavandou) en 1910, à l’âge de 54 ans.
Source: Galerie Alexis Pentcheff
Regard sur les œuvres du pointilliste Camille Pissaro
Regards sur le travail de Camille Pissaro maitre du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
1886-1894 : Pissarro le pointilleux !
Travailleur acharné, Pissarro mène ses recherches plastiques avec une inventivité toujours renouvelée et produit une oeuvre considérable, inspirée par son cadre de vie rural. Découvrez son passage par la technique du néo-impressionnisme, ou pointillisme, pendant presque 10 ans.
Fervent néo-impressionniste à partir de 1886, il renonce pourtant à cette technique en 1894. Mais pourquoi ?
Qu'est ce que la technique néo-impressionniste ?
Le néo-impressionnisme ou pointillisme est une technique qui consiste à peindre une surface colorée avec de multiples petites touches de couleur pure. Par un effet de contraste, une couleur plus intense se recompose alors dans la rétine du spectateur. Cette technique a été élaborée dans les années 1880 par le peintre Georges Seurat (1859-1891) à partir des travaux du chimiste Michel-Eugène Chevreul avant d’être théorisée par Paul Signac (1863-1935).
Source: Grand Palais
Regard sur les oeuvres du pointilliste Paul Signac
Regards sur le travail de Paul Signac maitre du pointillisme, néo-pointillisme, divisionisme.
Le pointillisme de Paul Signac
Paul Signac, né à Paris le 11 novembre 1863, où il meurt le 15 août 1935, est un artiste peintre paysagiste français, proche du mouvement libertaire, qui donna naissance au pointillisme, avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Cofondateur avec Seurat de la Société des artistes indépendants dont il fut président, il est ami avec Victor Dupont, peintre fauve et vice-président du Salon.
Il commence à peindre en 1882 à Montmartre (atelier d'Émile Bin [1825-1897], où il rencontre le père Tanguy), dans l'atelier de la rue Constance et se perfectionne seul sous l'influence des impressionnistes. Il se lie d'amitié avec les écrivains symbolistes, demande des conseils à Monet qui accepte de le rencontrer et dont il restera l'ami jusqu'à la mort du maître. Le jeune Signac participe au premier Salon des Indépendants en 1884 avec deux toiles : Le Soleil au pont d'Austerlitz et L'Hirondelle au Pont-Royal ; il participe aussi à la fondation de la Société des artistes indépendants. Il rencontre Georges Seurat qui expose Une baignade en 1884 à Asnières. Une constante de sa vie est le besoin d'évasion.
Signac travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irridiation. Enfin, le peintre devra choisir une touche proportionnée à la dimension du tableau. En 1885, son intérêt pour « la science de la couleur » le pousse à se rendre aux Gobelins où il assiste à des expériences sur la réflexion de la lumière blanche.
Source: Wikipédia